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Date de création : 08.05.2019
Dernière mise à jour :
05.10.2025
83 articles
courage on se soutien pour les burns out faut un max se reposer! http://reve-of -manga.centerb log.net
Par Lily Sawaka, le 27.02.2025
trop de nouveauté en mars :') vivementtttt http://reve-of -manga.centerb log.net
Par Lily Sawaka, le 27.02.2025
n'est-ce-pas ? c'est fou les premiers amours uwu http://anastas iaskywalker.ce nterblog.net
Par Anastasia, le 16.07.2024
moooh la fin avec mikako qui avoue sentir une chaleur au coeur omg si chooou http://reve-of -manga.centerb log
Par Lily Sawaka, le 14.07.2024
exactement uwu http://reve-of -manga.centerb log.net
Par Lily Sawaka, le 14.07.2024
Le mot de l'auteur: Enfin, j'arrive à poster ce chapitre ! Désolé pour le retard, mais pour ceux qui ne me suivent pas, j'ai eu des impératifs familiaux la semaine dernière qui m'ont poussé à repousser la date de sortie à aujourd'hui. Dans tous les cas, l'essentiel, c'est qu'on y arrive (et autant vous dire que la motivation n'y était pas au début xD) ! C'est le dernier chapitre de ce premier arc narratif, et on enchaînera bientôt sur la 2e année de nos protagonistes ! En espérant qu'il vous plaise ^w^
Bonne lecture à tous·tes !
Sasha
TW de ce chapitre: Aucun
☼☼☼
Chapitre 20.1 - Avant la fin de l'été
Chapitre corrigé
☼☼☼
Fred
Le soleil tape fort sur mon crâne alors que j'essuie ma joue d'un revers de la main en soufflant. Pourquoi diable, même pendant nos vacances d'été, maman doit-elle nous faire dégnomer le jardin ? Pas que cette activité soit barbante... Mais en plein cagnard, tout de même, je pense qu'elle aurait pu attendre la fin de l'été pour agir, quitte à ce que les gnomes fassent des ravages dans son fichu potager, qui, de toute manière, meurt plus que nous sous la chaleur du soleil de juillet.
J'essuie le mélange de sueur et de terre sur mon pantalon et remonte la colline vers le porche du Terrier en haletant... Ma bouche commence à se faire pâteuse, et j'ai clairement besoin de m'hydrater. Heureusement, Ginny est là pour ça.
Un livre d'aventure sur les genoux, ma seule et unique petite sœur lit à l'ombre pendant que nous nous démêlons avec une bande de gnomes récalcitrants. Elle a voulu nous accompagner dès que nous avons commencé ce matin, mais, ne voulant pas s'attirer les foudres de maman, Charles lui a donné la charge de garder nos bouteilles d'eau intactes pendant que nous travaillons. Elle semble prendre cette tâche très à cœur, car à peine je m'approche d'elle qu'elle lève déjà la tête de son récit pour me voir arriver.
Malgré ses tout juste 8 ans, notre sœur n'a rien à envier au reste de la fratrie Weasley. Même chevelure rousse, mêmes taches de rousseur, mêmes yeux noisette que la plupart d'entre nous... On ne pourrait jamais mettre en doute le lien de sang entre nous. Surtout qu'elle a beau être une fillette encore trop couvée par notre mère, sa petite princesse, elle n'a rien de tel, aimant un peu trop jouer les casse-cou avec nous, au grand dam de certains.
Moi, j'adore son tempérament de feu. Ça nous fait un point commun, et ça ne nous rend que plus proches. Alors que je m'installe à côté d'elle sur les marches devant l'entrée arrière de la maison, j'ébouriffe ses cheveux en disant :
"- Alors Gin ? Tu t'amuses bien ? "
La question est rhétorique, bien sûr. J'en connais déjà la réponse et ne suis pas surpris de voir une petite moue ennuyée se peindre sur son visage rond. Elle baisse les yeux vers le livre de seconde main ouvert sur ses genoux et marmonne :
"- Non... Je m'ennuie à mourir. Ce bouquin est nul, et je veux vous aider à dégnomer le jardin, même si Charlie refuse. C'est pas juste. "
Elle boude, et je ne peux que la comprendre. On a tous eu cette envie de grandir plus vite, au même âge, ne comprenant pas que ce que les plus âgés faisaient était pour nous protéger et nous préserver. Dans un sens, je pense que je suis toujours un peu comme ça, moi aussi. J'aimerais faire une tonne de choses uniquement réservées aux adultes... Mais je ne suis pas encore en âge de le faire, et cela m'ennuie profondément.
Ça ne m'empêche pas d'être d'accord avec maman et Charlie sur le fait qu'elle est encore trop jeune pour ce genre de choses. Je dis donc fermement :
"- Ne boude pas, soeurette. Ça viendra. De toute façon, la plupart des gnomes de ce jardin sont plus grands que toi, tu ne pourrais même pas les soulever. Garde plutôt tes forces pour quand on fera une partie de Quidditch, tu veux bien ? "
Ma cadette accepte, bougonnant tout de même sur le fait que je la taquine encore sur sa petite taille, avant de me tirer la langue. Elle fait ensuite mine de replonger dans son livre pour éviter mes foudres, et je la laisse en paix... Pour le moment.
J'ai trop soif pour lui faire une blague supplémentaire actuellement.
J'attrape donc fermement l'une des gourdes en fer toutes cabossées laissées sous le porche par maman à notre attention, et bois dedans à grandes goulées. L'eau, quoiqu'un peu tiède, me désaltère immédiatement, et je pousse un grand soupir de contentement alors que j'en termine une bonne moitié. Je profite d'un peu de répit pour m'allonger à même le sol du porche, bien à l'ombre, pour faire redescendre doucement la température.
Je dois m'assoupir, car au bout de ce qui me paraît être quelques minutes supplémentaires, un coup dans les côtes me réveille en sursaut. Je me redresse, surpris par la douleur, et fusille un Ron goguenard du regard. Mon petit frère, hilare, détale à toute vitesse dans l'autre sens en hurlant :
"- Freddie est un gros paresseux ! Il faisait la sieste ! "
Je peste, hésitant à me lever pour partir à sa suite, mais je m'abstiens. Je me rassieds juste, réalisant soudain que Ginny a disparu en laissant son livre échoué dans un coin, remplacée par George, qui est lui aussi venu s'abriter ici pour boire.
Mon jumeau me scrute d'un air amusé. J'en suis presque persuadé, c'est lui qui a glissé à Ron l'idée de me réveiller en sursaut. Ce n'est pas parce qu'on ne se fait pas de blagues directes mutuellement qu'on ne peut pas détourner la règle en envoyant quelqu'un faire le job à notre place. Je m'abstiens tout de même de tout commentaire et demande platement :
"- J'ai dormi combien de temps ?
- Si je me fie au moment où tu es remonté ici, je dirais une bonne quinzaine de minutes., me répond mon frère en finissant sa gourde d'une traite, Tu n'as pas raté grand-chose à vrai dire, on a presque terminé. "
On a été rapides. En même temps, plus on est de bras à s'y mettre, plus vite on a fini. À l'époque où Bill vivait encore à la maison et que papa prenait de longs week-ends l'été pour passer du temps en famille, nous mettions moins de 30 minutes à dégnomer le jardin. Désormais, nous ne sommes plus que quatre à faire ce travail, Percy étant dispensé de ses tâches, donc c'est un peu plus long, mais nous sommes suffisamment nombreux pour nous acquitter de cette tâche mensuelle en moins de deux heures.
Au loin, je vois un dernier gnome voler, accompagné des paroles de mon jumeau et du crissement de protestation. Son petit corps rabougri fait un arc de cercle parfait avant d'aller s'écraser dans un champ voisin avec un bruit sec. Nous devons ce magnifique lancer au talent de Charles, qui est le dernier restant dans le jardin, et qui semble satisfait de son coup.
Notre frère aîné sourit de toutes ses dents avant de venir nous rejoindre à son tour, encore plus trempé de sueur que nous ne le sommes, George et moi. Il est sûrement le plus rapide et le plus efficace pour ce qui est de dégnomer le jardin, et c'est bien pour ça que je ne prends plus de pari avec lui sur celui qui jettera le plus de créatures possible hors du terrain entourant le Terrier, car il gagne toujours. Jouer au Quidditch toute l'année, ça aide forcément... Il est bien plus athlétique que n'importe lequel de nos frères et sœurs.
Alors qu'il arrive à notre niveau, je me saisis de sa gourde et la lui lance de toutes mes forces. Il la rattrape sans problème, comme si ce n'était qu'un poids plume, juste devant son visage goguenard. Il l'ouvre en m'adressant un clin d'œil, et je souffle en grommelant :
"- Frimeur.
- Ne t'inquiète pas, Freddie., il me réplique en buvant goulûment toute son eau d'une traite, Tu apprendras des meilleurs bien assez vite, et peut-être que tu pourras me rattraper. "
Je roule des yeux, alors que lui et George se moquent gentiment de moi. Ils me provoquent, mais je n'oublie jamais un affront, et ils le savent très bien. Ma vengeance sera terrible, et un jour ou l'autre, ils le paieront. Je suis assez patient pour concocter une blague à la hauteur de leurs moqueries.
En attendant, j'adresse juste un geste évocateur de la main à mon aîné. Celui-ci s'esclaffe, mais ne me le rend pas... Et je comprends pourquoi bien vite.
"- FRÉDÉRIC GIDEON WEASLEY ! QU'EST-CE QUE J'AI DIT SUR LES DOIGTS D'HONNEUR ? "
Maman a toujours le don de débarquer au pire moment. Quand l'un de nous fait ou dit une grosse bêtise, en général. Aujourd'hui, c'est moi qui en fais les frais, et je risque de déguster. Ma mère déteste voir des gestes obscènes sous son toit.
Malgré tout, je ne me démonte pas et souris de toutes mes dents en me tournant vers elle, qui se tient sur le pas de la porte avec les mains sur les hanches. Je lève innocemment les mains, et dis :
"- Voyons man', je faisais que montrer à Charlie à quel point je l'adore. Tu sais que c'est mon modèle dans la vie... "
Mon sarcasme ne semble pas du tout l'amuser et elle me fusille de son regard noisette, les lèvres pincées. Elle souffle du nez, sûrement pour respirer et ne pas se mettre trop en colère, et me répond sèchement :
"- Peu importe, je ne veux plus revoir ça, Fred ! Que je ne t'y reprenne pas. Va te laver les mains, le repas est prêt ! "
Je me redresse en soupirant, mais obéis sans demander mon reste. Alors que je passe la porte, j'entends le ton de ma mère s'adoucir pour rajouter à Charlie et George :
"- Vous aussi les garçons. Vous devez mourir de faim, après avoir travaillé sous cette chaleur. "
Quand elle fait ça, je n'ai qu'une envie, c'est d'aller m'enfermer dans ma chambre et de sauter le repas. Mais je m'abstiens, car quand je rentre dans la salle à manger du Terrier, rafraîchie par un enchantement lancé par ses soins, je tombe sur Ginny et Ron déjà installés à table.
Si elle déteste encore plus quelque chose que les gestes obscènes, c'est quand je ne montre pas l'exemple à mes cadets. Je vais donc me laver les mains dans l'évier pour nettoyer les restes de terre coincés sous mes ongles. Ron, qui ne s'est visiblement pas lavé les mains, se dépêche de m'imiter en me bousculant un peu. Je lui rends son coup de coude maladroit et nous en rions gaiement. Ginny, propre comme un sou neuf car elle a sûrement déjà aidé maman en cuisine, reste à table et s'amuse de l'état de crasse de nos frères quand ceux-ci précèdent maman dans la maison.
Elle nous fait d'ailleurs tous promettre d'aller prendre une douche à tour de rôle après le repas avant de sortir son plat du four.
Bien vite, presque tout le monde est installé autour de la table de la cuisine, et seules trois places restent vides : celle de Bill, qui ne vit plus à la maison et est en mission pour Gringotts à l'étranger ; celle de papa, qui est sûrement à son bureau au ministère ; et celle de Percy. Celui-ci ne participe guère plus aux repas de famille depuis qu'il, je cite : " préfère réviser. " Maman n'a qu'à lui apporter une assiette dans sa chambre, si elle veut le nourrir.
Qui révise en vacances de son plein gré ? Au point de ne plus participer aux repas, en plus... Je ne comprendrai jamais la lubie des études de notre frère. Même Bill et Charlie, qui sont et ont été tous les deux de très bons élèves, ne travaillent pas à ce point. Maman est vraiment aveugle, de ne pas s'inquiéter de la santé de Percy, plutôt que du fait que George et moi n'étudions pas. Son sens des priorités est sans queue ni tête.
Peu importe. Je me porte mieux sans lui. Il n'est au moins pas là pour dire des choses méchantes à propos de nous ou de nos amis, et cela ne rend les repas que plus conviviaux.
Alors que George et Charlie s'installent à leur place habituelle, maman pose sur la table un grand plat de salade et un pichet d'eau fraîche. Elle sert chacun d'entre nous avec une généreuse portion de nourriture avant de faire de même dans sa propre assiette, et le repas commence dans la joie et la bonne humeur habituelle qui règne au Terrier.
Nous échangeons sur tout et rien, dans cette famille : l'actualité, le Quidditch, le nombre de gnomes que chacun a jetés hors du jardin... Tout est une bonne source de conversation, tant que le silence ne règne pas. Maman, elle, écoute et s'assure que nos assiettes et verres soient bien remplis jusqu'à plus faim et soif. Nous engloutissons ainsi sa salade sans en laisser une feuille, en moins de vingt minutes.
Notre mère est en train de récupérer le dessert dans la cuisine, quand nos joyeuses conversations sont interrompues par un fracas venant d'une des fenêtres fermées de la salle à manger. Nous ne sursautons qu'à peine, grandement habitués à ce genre de bruit lourd, et constatons rapidement qu'Errol, la chouette familiale, est revenue. Comme à son habitude, elle s'est cognée contre la fenêtre, avant de tomber dans les pommes sans lâcher le courrier qu'elle tient dans ses griffes.
En bon frère aîné, c'est Charlie qui se charge d'aller s'occuper de la mettre dans sa cage tout en récupérant le paquet de lettres difficilement. Il revient à table avec et crie à travers la maison pour que maman l'entende :
"- Man' ! Courrier ! "
Celle-ci accourt aussitôt, une mousse au chocolat dans les mains, et la pose au centre de la table sans se méfier de Ron qui s'empresse de se servir. Elle ne le reprend pas sur son impolitesse et se saisit des lettres en faisant signe à Charlie de se rasseoir en disant :
"- Merci mon chéri, j'ai cru que cette fois, Errol ne reviendrait jamais. Tu me diras, avec cette chaleur... Voyons voir. "
Elle parcourt les noms sur les différentes enveloppes, sans forcément les ouvrir, et se charge comme toujours de la distribution du courrier en marmonnant :
"- Celle-ci est pour votre père, ces deux-là pour moi, une pour Percy... Ah ! Tiens Charlie, celle-là vient de Gina ! "
Nous ricanons, mimant des baisers volés et des clins d'œil évocateurs à notre frère aîné alors que celui-ci prend le courrier de sa copine actuelle. Il nous ignore, nullement dérangé par le fait qu'on le taquine sur ses amourettes, tandis que maman s'exclame :
"- Oh, une lettre de Bill ! On la lira ce soir, quand votre père sera revenu du ministère. Fred, George, les trois dernières lettres sont pour vous. Tenez. "
Mon jumeau se saisit du courrier que maman lui tend en la remerciant. Nous nous sommes déjà tous servis du dessert quand elle se rassoit, mais elle est tellement contente d'avoir eu une lettre de Bill qu'elle ne nous en tient pas rigueur. Elle se contente de manger en lisant son propre courrier et nous l'imitons.
Je me penche par-dessus l'épaule de George pour regarder les trois lettres qui nous sont adressées, ainsi que leurs expéditeurs. Elles viennent respectivement de Lee, Angelina et Alicia, qui répondent à nos courriers de vacances, comme promis. Finalement, nos plannings de vacances ne correspondaient pas assez pour les faire venir ici cette année, ce qui ne nous empêche pas d'échanger régulièrement les uns avec les autres.
Je soupire malgré tout, car la réponse de notre échange avec Mikako n'est toujours pas là. Cela fait plus d'une semaine que nous avons envoyé notre dernier courrier à notre amie, qui est restée sans réponse. Là où nous avons échangé plus d'une demi-douzaine de lettres avec les autres... elle, s'est montrée beaucoup moins réactive. Malgré tout, elle mettait jusqu'ici moins d'une semaine à nous répondre en général.
Je ne suis pas en colère, elle a sûrement beaucoup à faire, avec sa famille qui la surveille, mais cela reste... Merlin, que c'est frustrant.
Je me garde tout de même d'évoquer le sujet en public avec George, qui partage mes inquiétudes sur le sujet, et me jette un regard en coin, un air de dire : " Oui, je sais. Ne t'inquiète pas, ça viendra. "
Nous lisons ensemble les autres lettres de nos amis malgré tout, ricanant aux blagues de Lee au sujet de ses cousins, nous émerveillant devant la photographie moldue qu'Alicia a jointe à sa lettre pour illustrer son voyage en France, et nous amusons déjà de la passion avec laquelle Angie se consacre à ses entraînements de Quidditch en vue des sélections. Nous partageons notre courrier avec nos frères et sœurs sans aucun problème, laissant Ginny poser des questions sur le drôle de monument devant lequel se tient Alicia sur sa photo, et Charles approuver d'un sourire bienveillant les progrès de notre amie sur un balai.
En revanche, il refuse de nous montrer le courrier de son amoureuse, ce dont je ne peux pas le blâmer, mais je ne m'empêche pas de sauter sur l'occasion pour le taquiner à ce sujet. Ron et Ginny nous suivent avec grand plaisir quand nous commençons à entonner un poème mielleux et improvisé au sujet de leur amour, mais Charlie ne se laisse pas avoir. Il se contente de prétexter vouloir prendre sa douche en premier pour fuir... et s'éclipse de table en nous laissant aider maman à débarrasser et faire la vaisselle en guise de punition.
Nous traînons un peu des pieds à la tâche, mais nous décidons, avec George, de nous isoler pour laver la vaisselle dans l'évier pendant que maman, Ginny et Ron nettoient la salle à manger. Ce moment d'intimité nous permet d'avoir des conversations plus privées entre nous, et d'aborder le sujet de Mikako.
"- Dis...?, je demande en lui tendant une assiette propre pour qu'il l'essuie, Tu penses qu'elle finira par nous répondre ?
- J'en suis persuadé., me répond mon jumeau, enthousiaste malgré son inquiétude, Elle a sûrement beaucoup à faire, c'est tout... Et puis, si elle ne nous répond pas, elle pourra difficilement nous éviter à la rentrée de toute façon !"
Je souris faiblement, m'avouant silencieusement qu'il a bien raison. Mais la rentrée, c'est loin... Et qui sait ce qui peut se passer en ce moment au manoir Smith. On dit toutes sortes de choses sur cette famille de sang-pur, et je me demande parfois si ces rumeurs n'ont pas un fond de vérité, quand je vois à quel point Mikako semble déprécier ses propres parents...
Enfin bon. George me met un coup de coude comme pour me sortir de mon inquiétante torpeur et dit gaiement pour me taquiner :
"- T'inquiète pas, va ! Elle va finir par te répondre, ton amoureuse. Des fois, je me dis que Ginny n'a pas tort quand elle la qualifie comme ça, frérot."
Je roule des yeux, rendant sans pitié son coup de coude à mon jumeau en niant. Ginny est jeune, elle s'imagine des choses... Puis, même si c'était le cas, quelle importance ? Pas sûr que qui que ce soit approuve vraiment une quelconque relation entre un Gryffondor et un Serpentard. D'autres ont essayé auparavant et, à ma connaissance, ça n'a jamais rien donné.
Pour toute réponse, je me contente de taquiner mon frère à son tour sur son faible pour Angelina, qui me paraît plutôt évident, mais lui aussi nie en bloc. Nous préférons en rire qu'en pleurer et arrêtons notre conversation là quand nos frères et sœurs reviennent dans la pièce, ne voulant pas prendre le risque de créer de nouveau un monstre à travers Ginny, qui crierait le nom de nos amies à travers toute la maison.
Je profite que ma mère nous ordonne une nouvelle fois d'aller nous doucher pour m'esquiver sans demander mon reste... en espérant que le courrier de demain, ou des prochains jours, nous donnera des signes de vie de notre amie, avant la fin de l'été.
A suivre...
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Nombre de mots: 3225 mots
Date de publication: 06/07/2025
Dernière mise à jour: 11/08/2025 (modification mise en page)