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Date de création : 08.05.2019
Dernière mise à jour :
30.11.2025
88 articles
courage on se soutien pour les burns out faut un max se reposer! http://reve-of -manga.centerb log.net
Par Lily Sawaka, le 27.02.2025
trop de nouveauté en mars :') vivementtttt http://reve-of -manga.centerb log.net
Par Lily Sawaka, le 27.02.2025
n'est-ce-pas ? c'est fou les premiers amours uwu http://anastas iaskywalker.ce nterblog.net
Par Anastasia, le 16.07.2024
moooh la fin avec mikako qui avoue sentir une chaleur au coeur omg si chooou http://reve-of -manga.centerb log
Par Lily Sawaka, le 14.07.2024
exactement uwu http://reve-of -manga.centerb log.net
Par Lily Sawaka, le 14.07.2024
Le mot de l'auteur: Surprise ! Pour ceux qui me suivent assidûment, en vérité, cette publication n'est pas vraiment une surprise vu que je l'ai annoncée sur mon profil, mais oui, j'ai quelques jours d'avance. Je n'avais pas réalisé en faisant mes plannings de publications, mais ce week-end, j'ai peut-être une compétition sportive qui bloque mon dimanche, et du coup, je publie en avance. xD (oui, je fais du sport IRL) !
Bref ! On rentre dans la dernière partie de ce premier arc de la fic, la fin de la première année approchant. Du coup, on redescend un peu avec des chapitres plus chill jusqu'au chapitre 20, avant d'enchaîner sur la deuxième année uwu. J'espère que cette petite fin d'arc vous plaira malgré tout. Merci d'être de plus en plus nombreux à me lire !
On se voit le mois prochain, bonne lecture à tous.tes !
Sasha
TW de ce chapitre: Évocation au harcélement et menaces
☼☼☼
Chapitre 17.1 - Révisions infructueuses
Chapitre corrigé
☼☼☼
Mikako
"-Allez les garçons, un petit effort... Ce n'est pourtant pas si compliqué à comprendre !"
Dans quoi est-ce que je me suis encore engagée ?
Les moqueries que je subis m'ont peu être rapproché des jumeaux Weasley, mais bien souvent, je ne trouve pas que ce soit forcément une bénédiction. Et aujourd'hui ne fait pas exception.
Il y a quelques jours, alors que je m'installais à la table de Gryffondor lors du petit-déjeuner pour discuter avec eux, ils m'ont supplié de les aider à réviser.
Ce n'est pas un hasard. Les examens approchent et d'après eux, les professeurs jugent que leur niveau est clairement insuffisant pour les passer... Alors même si c'est à la dernière minute, ils essayent de travailler.
Difficilement.
Je me souviens encore des paroles moqueuses d'Angelina quand ils m'ont demandé mon aide ce jour-là.
"-Si vous aviez été un peu plus sérieux cette année, peut-être que vous n'en seriez pas là ! Ne les aides pas Smith, ils mériteraient bien de rater les examens et de passer aux rattrapages. Ça leur donnerait une bonne leçon."
Les regards réprobateurs des jumeaux face à ce conseil est la seule réponse qu'elle reçoit. Même si elle m'adresse la parole, maintenant que je fait plus ou moins partie de leur bande, j'ai encore du mal à savoir si elle m'apprécie ou non. Je l'ignore donc.
Dans tous les cas, je ne suis pas aussi cruelle qu'elle, et sur le moment, j'accepte.
"-Je vais vous aider. ,j'annonce d'une voix posée en haussant les épaules, J'ai déjà de l'avance sur les miennes de toute façon. Mais je vous préviens, si vous séchez une séance, ne comptez plus sur moi."
Avec le recul, je me dis que j'aurais peu à être du écouter le conseil de Johnson. Elle n'avait pas tort, même si j'adore Fred et George, ce n'est pas dans les études qu'ils excellent le plus.
Et certainement pas en Histoire de la Magie. Certes, le professeur Binns n'est pas le plus passionnant... Mais je n'ai jamais vu personne avec aussi peu de connaissance historique avant. Ce n'est pourtant pas faute de vouloir les motiver.
Mais alors que je tourne le grimoire de base que j'ai emprunté à la bibliothèque vers eux, je n'obtiens qu'une grimace de la part de Fred et un regard ensommeillé de George.
Rien à faire, ils sont irrécupérables.
Je me redresse sur ma chaise de la salle d'étude dans laquelle je nous ai installés pour ce travail, et soupire. Même si ça m'agace, il n'est pas question d'abandonner. Ils sont sûrement bornés, mais je le suis d'autant plus.
Je pointe du doigt le paragraphe que j'essaie de leur faire comprendre depuis dix minutes en re-expliquant :
"-Dans l'histoire de Poudlard, le conflit avec les gobelins a été une sorte de tournant... C'est à cette époque que la plupart des passages secrets sous l'école ont été découverts, mais aussi détruits, car ils ont été utilisés pour attaquer des élèves à l'époque. En termes de date, ça s'est passé entre..."
Un bâillement absolument pas caché de Fred m'interrompt dans mon monologue, et épuise ma patience. Cette fois, c'est bon.
Je ferme le cahier ouvert devant moi d'un coup sec et lui met un gentil coup sur la tête avec avant de faire de même avec George. Les deux Gryffondors se redressent sur leur chaise alors que je dis sèchement :
"-Je ne comprends pas pourquoi je m'obstine à vous aider. J'essaie de commencer avec un sujet qui vous intéresse en plus. Vous voulez vraiment rater l'Histoire de la Magie aux examens ?"
Je me trouve encore trop douce dans ma façon de les gronder, mais bon... Ça semble avoir son petit effet. Alors que je m'impatiente, les jumeaux ne râlent pas pour une fois. Ils me scrutent juste... Légèrement honteux et George s'explique :
"-Désolé, c'est la colle de Rogue d'hier soir. Ça nous a crevés... Tu le connais, il nous a gardés jusqu'à tard après le couvre-feu.
-Si vous n'aviez pas essayé encore de voler dans sa réserve, je l'aurais sûrement blâmé. ,je réplique du tac au tac, Mais on ne peut pas dire que vous ne l'avez pas cherché."
Ils baissent tous les deux les yeux, tout penauds, et ne cherchent pas à débattre sur le sujet. Pour le coup, ils se savent en tord, et que cette heure de retenue était méritée. Même si je soupçonne aussi fortement le maître des potions de ne pas avoir digéré l'épisode de l'incident de l'armure, pour le coup.
Après avoir quitté l'infirmerie, nous avons tous subi des interrogatoires séparés des professeur Rogue et McGonagall et heureusement, nos versions des faits concordaient. Cela avait beau mettre la rage à mon directeur de maison, les preuves étaient là : Cassius et Adrian étaient les responsables et il ne pouvait plus le nier. J'avais tout de même été surprise par une chose, c'est qu'une fois toutes les preuves posées devant lui, bien en évidence et sans la présence des jumeau à proximité, l'adulte m'a dit :
"-J'aimerais, à l'avenir, que vous me signaliez ce genre d'incident, Miss Smith. Même mineur. Ce qui s'est passé est extrêmement grave, je pense donc que le professeur McGonagall et moi-même punirons Messieurs Warrington et Pucey en conséquence."
Et la promesse a été tenue. Cassius et Adrian se sont retrouvé en retenue jusqu'à la fin de l'année avec le professeur McGonagall tous les soirs et n'ont plus rien tenté contre moi depuis. Seuls quelques regards noirs lancé durant des cours, ou quelques insultes au détour d'un couloir désert, mais rien qui ne mérite mon attention.
Rogue reste tout de même fidèle à lui-même, faisant payer l'affront fait durant cet incident par les jumeaux au prix fort.
Leur fatigue me prend tout de même un peu par les sentiments. Je ne les ménages pas non plus pour leur faire rattraper leurs retards, et une pause est peut-être une bonne idée. Je marque donc la page du grimoire devant nous et le referme en disant :
"-Ok, pause. Je vous bourre déjà le crâne depuis une heure, alors je ne pensepas que ça puisse nous tuer."
Leurs visages s'illuminent cette fois, et c'est comme si toute fatigue en avait disparu, laissant leurs cernes seul témoins de la nuit blanche avec le maître des potions.
Fred saute sans hésiter sur l'occasion pour prendre à manger dans leur sac et je lève un sourcil surpris. Je ne sais pas où et comment ils se sont fournis des produits de chez Honeydukes, toutes sorties à Pré-au-Lard n'étant pas autorisé avant la 3e année, mais je décide de ne pas poser de question.
Il passe une Chocogrenouille à George, qui l'ouvre rapidement pour ne pas laisser la créature en chocolat lui échapper, avant de m'en tendre une en disant :
"-Tu en veux une ?"
Je lève les yeux au ciel, mais accepte. L'heure du repas approche, mais j'ai déjà faim, alors autant comblé le vide avec ce que j'ai à disposition à portée de main.
Alors que j'ouvre la mienne en essayant de ne pas laisser la friandise me glisser entre les doigts, j'entends George se plaindre.
"-Zut, je suis encore tombé sur Babayaga ! C'est la 3e fois ! Et toi Freddie ?
-J'ai eu Tilly Toke. Je crois bien que c'est ma dixième... ,soupire le rouquin en jetant la carte sur la table devant lui, avant d'entamer sa grenouille, J'aimerais bien pouvoir compléter ma collection... Si on pouvait tomber sur Norbert Dragonneau, ou Cyprien Youdle ! On en finirait avec la collection et Ron nous laisserait tranquilles."
J'esquisse un sourire, connaissant assez les jumeaux pour savoir que leurs collections de cartes n'est faite que dans le but d'embêter leur frère cadet, lui aussi à deux cartes d'avoir toutes la collection des Chocogrenouilles, mais ne relève pas.
Ma mère m'a toujours dit qu'en plus de donner des caries, ses friandises de pseudo-collections ne mettait en avant des sorciers faiblard, n'ayant rien fait d'exceptionnel. Je ne suis d'accord sur aucun de ses points, mais pour autant, commencé une collection ne me tente pas.
Je ne regarde donc pas ma carte en grignotant mon chocolat, jusqu'à ce que Fred me demande :
"-Et toi Mika, tu as eu qui ?"
Je sors la carte du paquet, représentant un sorcier bedonnant et ridé. Je plisse les yeux et lis son nom en bas de la carte.
"-Grégory le Hautain... Vous la voulez ? Je ne fais pas la collection."
Un petit silence se fait, et les deux frères échangent un regard complice que je ne comprends pas. Je penche la tête sur le côté, interloqué, et ajoute :
"-Tout va bien ?
-Oui, oui. ,me répond Fred sur un ton complice, Juste une blague entre nous, ce serait trop long à expliqué. Mais je prends la carte, même si je l'ai déjà eu deux fois."
Je la lui tends et ne pose pas de question. C'est ça aussi, être amie avec deux jumeaux. Il y a des moments de complicité et des secrets que personne d'autres qu'eux ne comprendra jamais. Dans ce genre de moment, on peut se sentir un peu mis de côté, mais c'est le jeu. Ils ont un lien que personne d'autres ne pourra jamais assimiler et je fais avec.
Je finis ma Chocogrenouille en silence et les laisse échanger leurs cartes entre eux pour voir s'il est possible de marchander avec leur frère Ron. Mais alors que je les observe, un souvenir me revient, et je ne peux m'empêcher de les interrompre en demandant :
"-Dites, en parlant de carte... J'ai réfléchi au morceau de parchemin que vous avez trouvé dans le bureau de Rusard et je me disais que ça en était peut-être une ! Une lettre ou un courrier enchanté, ça ne court par les rues, mais une carte... C'est sûrement plus probable."
Ne voyant pas le rapport tout de suite, mes deux amis affichent une mine perdue. Puis réalise que je parle d'un sujet important sur lequel nous essayons de travailler depuis des mois : Le parchemin enchanté volé dans le bureau du concierge à Halloween.
On a beau tous faire des recherches, rien à faire, aucune information ne ressort sur cet artefact magique dans les livres que j'ai lu... Et j'ai au parcouru des livres de 3e et 4e années sur le sujet.
Mais ça ne nous empêche pas de théoriser sur ce que pourrait cacher le sortilège de protection autour de ça. On a déjà évoqué l'idée d'une lettre, d'un message caché... Mais hier soir alors que je révisais l'idée de la carte m'est venue à travers un vieux souvenir d'enfance. Une carte de quoi ou d'où je ne sais pas, mais l'idée m'a paru cohérente.
Et elle semble aussi plaire au jumeau.
"-C'est vrai qu'on n'y avait pas encore songé. ,approuve George avec un sourire, Qu'est ce qui t'a fait penser à ça ?
-Ma tante me lisait souvent une légende quand j'étais petite, à propos d'une carte au trésor enchantée pour n'être vu que par certaines personnes... Elle aimait bien inventer des histoires, mais je ne sais pas pourquoi celle-ci m'a particulièrement marqué à l'époque.
-Et comment on pouvait voir la carte ? ,demanda Fred, soudain assis très droit sur sa chaise avec intérêt, Ça peut peut-être nous aider."
Je réfléchis, essayant de remonter dans mes souvenirs, mais... Tout ça est bien loin derrière moi et ça me rappelle un temps qui me rend un peu nostalgique donc mes souvenirs reste un peu flou.
"-Si je me souviens bien, il fallait dire une formule précise, connue par une poignée de personnes seulement. Mais je ne me souviens plus de quelle phrase s'était... J'avais 5 ans à l'époque, c'est déjà miraculeux que je me souvienne que cette légende existe."
Mon ami semble déçu. Il se re-affale sur sa chaise. Je peu comprendre sa déception... Mais j'ai de gros doute sur le fait que cette petite histoire est une quelconque importance dans nos recherches. Ce n'était qu'une petite histoire inventée par l'esprit imaginatif de ma tante, après tout.
Pour une raison que j'ignore, le fait d'en parler semble avoir éveillé quelque chose chez George, qui fouille dans son sac pour en ressortir le parchemin. Il dit :
"-Si ça se trouve, ce parchemin marche sur ce principe non ? Si on trouve la formule qui le débloque... On en saura plus."
Je lève un sourcil, dubitative. Si ce parchemin se débloque vraiment à travers une formule quelconque, il faut que nous soyons vraiment chanceux pour la trouver. Ou très têtu, ce que sont justement les jumeaux.
Un petit sourire amusé se dessine sur mes lèvres alors que je les imagine passés des heures devant cette carte à essayer de la débloquer et me dit que même avec leurs airs bornés... Ils seraient sûrement capables de ne jamais trouver la clé de cette énigme.
"-Ça nous prendrais des heures... ,gromelle Fred, clairement frustré par toute la situation, Avec les examens qui arrive, on n'a clairement pas le temps de chercher une fichue formule... Range la Georgie, ça sert a rien."
Je suis surprise, pour une fois, Fred se montre raisonnable. Lui qui est d'habitude si enjoué sur tout semble démoralisé. Et à l'inverse, George semble bien plus en forme. Si je n'arrivais pas à les différencier... J'aurai presque juré qu'ils me font leur fameuse blague d'inversion des prénoms, mais cette blague n'a jamais marché avec moi.
Je suppose donc juste qu'il est fatigué de réviser à longueur de soirée... Mais cela fait partie du jeu.
Je ne compte d'ailleurs pas leur laisser trop se reposer sur leurs lauriers, et dis alors que George pousse le parchemin sur la table à côté de nos notes :
"-Ok reprenons. On en était où déjà ?!"
J'ouvre mon grimoire à la page que j'ai marqué et relis le premier paragraphe.
Oui. Les passages secrets de Poudlard, bloqué durant la bataille contre les gobelins. Voilà ou nous en étions.
Cette fois, les jumeaux se montrent un peu plus attentifs à ce que je dis. Il fallait visiblement juste qu'ils aient le ventre plein. Ils essayent de participer un peu, en me posant des questions et j'arrive miraculeusement à leur faire retenir certains détails au bout d'un moment... Et même quelques dates !
Merlin, j'ai bien cru que nous n'y arriverions jamais !
Je conclus cette séance de révision après une bonne heure de plus, satisfaite de mon travail. C'est le sourire aux lèvres que nous rangeons nos affaires dans nos sacs alors que l'heure du banquet du soir approche.
"-Tu manges avec nous ? ,me questionne Fred alors que je calle mon sac rempli de cahier et de grimoires sur mon épaule.
-Si les autres sont d'accord, oui. ,j'accepte poliment, comme à chaque fois qu'il me le propose depuis quelques semaines, À votre avis, ils préparent quoi à manger pour ce soir ?"
J'avoue que malgré la Chocogrenouille engloutie plus tôt dans la soirée, j'ai extrêmement faim. Les révisions sont fatigantes... Et mine de rien, réfléchir autant à une solution pour faire travailler les jumeaux me creuse encore plus sur l'estomac.
C'est George, riant face à ma curiosité, qui passe la porte de la salle en disant :
"-Aucune idée ! Mais si on veut une place à table, il faut qu'on se dépêche ! La Grande Salle va être bondée !"
Il n'a pas tort. Je me dépêche de vérifier que nous n'avons rien oublié dans la salle avant de partir, et heureusement.
Notre parchemin enchanté est resté sur le bureau là où nous avons travaillé, et je le saisis rapidement avant de talonner les jumeaux dans le couloir. Ils ont déjà bien entamé le chemin, je trottine donc à leur niveau en disant :
"-Hey, faite attention ! Vous avez failli oublier ça dans la salle de classe ! On ne risque pas de le déchiffrer si vous le perdez.
-Oups. ,glapit George en voyant que je tiens l'objet de notre curiosité dans ma main, Pardon, ça m'étais sorti de la tête. Je pensais l'avoir mis dans mon sac."
Je pouffe, me moquant gentiment de sa distraction avant de lui tendre le parchemin pour qu'ils le remettent à sa place. Mais à mon étonnement, il refuse.
"-Tu sais quoi. Garde le ! Tu es bien moins distraite que nous, tu as moins de risque de le perdre, et tu en prendras plus soin."
Je ne peux pas lui donner tort. Je suis bien plus soigneuse qu'eux avec mes affaires, et ce parchemin ne fait pas exception. Il a l'air un peu plus froissé que depuis le jour où on l'a trouvé... Sûrement à force d'avoir été mis sous des piles de livres dans le sac des jumeaux.
Je n'arrive malgré tout, pas à accepter et c'est Fred qui m'empêche de protester en renchérissant :
"-Et puis te connaissant, tu risques de trouver bien plus facilement la formule qui le débloque, s'il y en a une ! Je suis d'accord, tu devrais le garder !"
Je me ravise de refuser, rougissant légèrement au compliment. Il vient clairement d'insinuer que j'étais assez intelligente pour venir à bout de cette énigme, non ?
Je range donc le parchemin dans ma poche, espérant qu'il ne se trompe pas à ce sujet. Avec un peu de chance, mes recherches sur cet objet magique aboutiront peut-être à quelque chose avant la fin de l'année.
Tout en changeant de sujet, nous nous rendons dans la Grande Salle. Nous sommes chanceux, il reste encore assez de place à la table de Gryffondor pour que je puisse m'installer avec eux. Bien vite, le reste du petit groupe d'amis des jumeaux arrive aussi pour s'installer avec nous, et Alicia vient s'asseoir à côté de moi. Elle me sourit en demandant :
"-Alors ses séances de révision. Ça avance ?
-Doucement, mais sûrement. ,je réponds honnêtement avec un sourire poli, Les jumeaux sont bien plus efficaces qu'ils ne veulent bien l'admettre, quand ils se mettent au travail."
Elle rit à ma taquinerie, et Fred comme George me fusille gentiment du regard. Même Angelina, qui a pris place à l'opposé de moi à notre table, esquisse un sourire. Elle ne m'adresse toujours pas la parole plus que nécessaire, mais n'a plus cet air désapprobateur en ma présence. C'est un progrès... Je suppose.
Un progrès que tout le monde n'a pas encore fait, car beaucoup d'autres élèves, autant chez les lions que dans ma propre maison ne semble pas enchanté par l'idée de me voir attablé ici.
Je jure voir du coin de l'œil Percy, le frère aîné des jumeaux qui fronce le nez à ma vue. Charles, au contraire, m'adresse un sourire qui se veut encourageant. Tout le monde ne désapprouve pas au moins.
"-Hey, traîtresse ! ,j'entends une voix m'interpeller depuis la table de Serpentard dans mon dos, Reviens t'asseoir dans ton coin à notre table, au lieu de fricoter avec l'ennemi."
Tout le monde se tend autour de moi, mais je ne dis rien. Je me contente de jouer avec la fourchette posée devant moi en ignorant cette invective et dit calmement à Fred qui se redresse pour prendre ma défense :
"-Ignore les. Ils n'en valent pas la peine."
Le rouquin se rassoit, lançant un vrai regard assassin par-dessus mon épaule cette fois, mais au moins, il ne provoque aucun conflit. Un petit silence traverse le groupe, bien vite brisé par Alicia.
"-Je ne sais pas comment tu fais, pour les ignorer. ,elle me chuchote en affichant une mine inquiète, Ils sont toujours dans la provocation, c'est à ce demandé s'il n'aime pas un peu voir les autres en colère."
C'est justement le cas. Ils adorent voir les autres sortir de leur gond. Si j'ai bien remarqué une chose, depuis que je suis ici, c'est que les Serpentards sont les premiers à provoquer, et les derniers à en subir les conséquences. La ruse ne fait pas partie de nos atouts fard pour rien.
Il n'y a qu'un Serpentard qui peut savoir comment pousser un autre Serpentard à l'ignorer... Je suppose.
"-C'est juste du bon sens... ,je répond en haussant les épaules, soupirant de dépit, Je ne réagis pas pour ne pas leur donner le plaisir et la sensation d'avoir touché un point sensible. C'est tout.
-Ça n'aide pas vraiment beaucoup, surtout dans ta situation."
Cette pique, c'est Fred qui la lance sur un coup de tête, mais je m'en fiche. Je sais garder mes émotions sous contrôle... Ça fait des années que je le fais.
Et je ne me cache pas non plus que voir mes camarades rager à l'idée de ne pas arriver à me faire réagir par la provocation m'amuse aussi beaucoup... Dans un sens, c'est ce qui m'attire peut-être tant de soucis, jusqu'ici. Mais les moqueries s'étant considérablement calmé de nouveau ses dernières semaines, je ne pense pas être à plaindre.
Tout est sous contrôle. Ma mère serait fière.
Le banquet commence et divers mets apparaissent en un clin d'œil sur la table. La Grande Salle, qui était jusqu'ici relativement calme, s'agite d'une excitation nouvelle, alors que chacun se jette sur les plats autour de moi.
Je me contente de me servir calmement, essayant de mettre un peu de tout dans mon assiette alors que certains prennent de grosses parts des mets les plus goûtus possibles.
Fred prend du gigot, George du gratin de pommes de terre... Bref, chacun y va de son plat préféré, et moi, je me sens incapable de choisir.
Tout à l'air si délicieux.
Le repas se déroule dans la bonne humeur, même si ma présence jette toujours un léger froid par moment. Mais je ne me gêne pas à me montrer effacée, participant aux conversations seulement si l'on m'adresse la parole.
Je me sens toujours plus intégrée ici qu'à la table de ma propre maison.
Mais c'est au détour d'une conversation entre les jumeaux et Lee Jordan que le repas prend un autre tournant... Même si je ne le réalise pas immédiatement. Je ne suis la conversation que d'une oreille, étant donné qu'ils parlent Quidditch avec fougue, mais au détour d'une phrase, Lee dit :
"-Je jure solennellement qu'il avait le regard mauvais, ce jour-là. Le Souaffle lui est passé si vite sous le nez que..."
Je n'entends pas la suite de la conversation car je suis distraite. C'est moi ou ma poche vient de frémir ? C'est inhabituel, je glisse donc ma main à l'intérieur. Peut-être qu'un petit animal à essayer de s'y glisser sans que je ne m'en rende compte ?
Mais non. Rien.
À part le morceau de parchemin prêté par les jumeaux et ma baguette, je ne trouve rien.
Étrange...
J'essaie de me rassurer en me disant que c'est peu être ma baguette qui réagit dans le vide, comme je la sens parfois irradiée d'énergie magique sans raison... Mais ce n'était pas comme d'habitude.
"-Tout va bien ? ,me demande Alicia à côté de moi à mi-voix, ayant été la seule à visiblement voir mon malaise.
-Oui. ,je réponds à demi-voix en décidant de me montrer honnête, J'ai juste cru sentir quelque chose bouger dans ma poche. J'ai dû rêver."
Je hausse les épaules, essayant de paraître indifférente et oublie bien vite ce qui est arrivé. Les garçons essayent de nouveau de nous intégrer la conversation, et je décide de suivre le mouvement.
Je m'inquiète sûrement trop pour rien après tout.
Mais sans m'en rendre compte, je viens de passer à côté d'une découverte majeure concernant nos recherches liées au parchemin... Sans me douter une seconde que la théorie que j'ai avancée plus tôt dans la soirée n'est peut-être pas aussi stupide que je le pensais.
A suivre...
☼☼☼
Nombre de mots: 3878 mots
Date de publication: 28/03/2025
Dernière mise à jour: 11/08/2025 (modification mise en page)